À propos du CAEC
Les communautés autochtones veulent mieux gérer les enjeux sociaux, culturels, sanitaires, environnementaux et économiques liés aux effets cumulatifs sur chaque personne, chaque lieu et chaque chose, parce que nous sommes tous en lien.
Le Centre autochtone sur les effets cumulatifs (CAEC) est une organisation indépendante qui soutient le travail sur les effets cumulatifs entrepris par les communautés autochtones. Il est apolitique et demeure neutre devant les enjeux. Le Centre est administré de manière indépendante par les Autochtones.
Objectif
La mission du CAEC est de créer des réseaux, de développer et de partager les connaissances pour habiliter les approches communautaires d’évaluation, de surveillance et de gestion des effets cumulatifs pertinents à la culture pour appuyer le bien-être et le processus décisionnaire autochtones.
Les valeurs autochtones sont au cœur de la mission du Centre autochtone sur les effets cumulatifs et en éclairent les principes directeurs. La culture autochtone n’est pas monolithique au Canada et le Centre s’inspire des valeurs communes des enseignements traditionnels autochtones pour être un guide, notamment comme suit :
- Etuaptmumk : Nous voyons avec nos deux yeux, mais avons une vision unifiée. Nous voyons d’un œil avec les forces des connaissances et des savoirs autochtones, et de l’autre œil avec les forces des connaissances et des savoirs occidentaux. Utiliser ces deux yeux ensemble, au bénéfice de tous, est un principe directeur fondamental du travail du CAEC avec ses communautés et ses partenaires.
(Il a été présenté par l’aîné mi’kmaw Albert Marshall et adapté des connaissances de l’Institute for Integrative Science & Health.) - Respecter la diversité et la distinction des nations : respecter les approches, les droits et les cadres uniques des groupes d’Autochtones distincts de l’ensemble du pays. Il n’existe pas d’approche pan-autochtone par défaut pour accroître la capacité des communautés d’évaluer, de surveiller et de gérer les effets cumulatifs sur leur terre, leur air, leur eau et aussi sur elles-mêmes.
- Processus décisionnaire intergénérationnel : nous transmettons les connaissances de nos ancêtres en gardant à l’esprit que les décisions que nous prenons aujourd’hui toucheront plus d’une génération. Comme nos ancêtres, nous devons être de bons gardiens de notre terre, de notre air et de notre eau, non seulement pour nos communautés d’aujourd’hui, mais aussi pour celles des générations à venir, qui vivront avec les conséquences de nos actions.
- Prendre toutes les précautions : nous devons être conscients que nos activités affectent l’équilibre de toutes les formes de vie de notre terre, notre air et notre eau et nous assurer de prendre toutes les précautions pour produire le moins d’effets néfastes.
- Être respectueux, humbles et inclusifs : nous devons comprendre que nous sommes tous liés les uns aux autres et que nous avons des connaissances à partager. Écouter, ouvrir nos esprits, collaborer et trouver des solutions constructives malgré nos différences nous aidera à développer des collectivités plus saines, plus fortes et plus durables, maintenant et dans l’ave