Confédération des Mi’kmaq continentaux

Groupe de conservation Mi’kmaw


La Confédération des Mi’kmaq continentaux (CMC) est une organisation tribale installée au sein de la Première Nation de Millbrook, en Nouvelle-Écosse. L’énoncé de mission de l’organisation résume bien ses objectifs : « Promouvoir et aider les initiatives d’autodétermination et de renforcement des communautés Mi’kmaw [TRADUCTION] ». La CMC offre une variété de programmes communautaires et de services consultatifs à huit communautés Mi’kmaw en Nouvelle-Écosse. Le personnel est constitué d’une équipe de professionnels experts des Premières Nations qui apporte des perspectives Mi’kmaw uniques aux enjeux actuels.

En 2012, la CMC a établi le Groupe de conservation Mi’kmaw (GCM) dans le but de promouvoir et de restaurer le concept et la pratique du Netukulimk en Nouvelle-Écosse. Les bassins hydrographiques revêtent une importance historique pour les Mi’kmaw. Le Netukulimk englobe le mode de vie des Mi’kmaw, y compris les valeurs, les pratiques et les significations culturelles de la vie et des déplacements sur la terre et l’eau. Sans rien gaspiller et en ne prenant que ce qui est nécessaire, les Mi’kmaw entretiennent une relation spirituelle avec toute la vie aquatique et terrestre qui leur fournit une nourriture saine depuis des temps immémoriaux.

Localisation
Nouvelle-Écosse
Type de projet
Conservation

Au fil du temps, le territoire traditionnel et non cédé des Mi’kmaw a changé en raison du développement industriel. Aujourd’hui, la CMC s’attaque aux effets cumulatifs en renforçant la capacité communautaire d’entreprendre de la formation en lien direct avec la surveillance des effets passés, présents et futurs des développements industriels sur leurs terres. L’éducation est au centre de l’approche de la CMC car les membres de la communauté ont facilement accès à l’information pédagogique pertinente. Outre les aspects techniques et conceptuels de la formation disponible, il existe un objectif bien défini qui consiste à rassembler les membres de la communauté, incluant les aînés et les jeunes, pour renforcer l’apport de leurs connaissances écologiques ancestrales dans les protocoles d’évaluation déjà en place. En faisant la promotion de l’approche du Etuaptmumk (ou Two-Eyed Seeing), ils élargissent les perspectives scientifiques de l’évaluation des impacts en reconnaissant à la fois les qualités des systèmes de connaissances occidentaux et Mi’kmaw et la nécessité d’équilibrer leur influence dans ces processus. Ce faisant, et compte tenu de l’importance du Netukulimk, la surveillance des effets cumulatifs est comprise comme une façon de prendre en compte les valeurs, la culture, les conditions socio-économiques, la langue et autres au-delà des seules composantes environnementales.

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