Dans sa présentation, Suzanne Fluharty parle du programme environnemental de la tribu Yurok, qui a remporté un prix de l’Organisation des Nations Unies pour son travail sur les questions de changements climatiques et l’intégration de l’évaluation des effets cumulatifs. Elle explique la réaction en chaîne de l’utilisation des terres (extraction, ressource unique) qui entraîne des conséquences pour l’environnement en y libérant des contaminants.

Plus on est exposé à l’environnement longtemps, plus la dose de contaminants dans la communauté est élevée (ce qui affecte à son tour les modes de vie, les pratiques culturelles, les cérémonies). Pour atténuer les conséquences, la tribu Yurok pratique une gestion holistique des ressources, a repris le contrôle des activités, et exerce l’autodétermination pour gérer la santé et le mieux-être de son peuple.

La présentation de Barry Wilson porte sur la perspective holistique, le temps et l’espace significatifs, et les changements climatiques. Il explique la relation de prospérité comme une relation de dépendance entre l’économie et la population; « l’environnement nourrit les personnes qui créent les économies ». À mesure que l’économie se développe, elle exerce une pression sur l’environnement et occupe plus d’espace que ce que ce dernier peut fournir de manière durable. Il faut donc se concentrer sur la prise en charge du système le plus important : l’environnement. Pour ce faire, il est recommandé de se concentrer sur le lieu (les bassins versants) et sur une période de référence importante (période préalable aux contacts).

Nicole Kapell parle dans sa présentation de l’élaboration d’un cadre pour l’évaluation et la gestion des effets cumulatifs, des problèmes rencontrés, des avantages et de l’importance de créer un cadre et de l’ancrer dans les connaissances des peuples autochtones et les objectifs holistiques (pas seulement les valeurs fondées sur les écosystèmes).

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