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Cing grandes leçons à retenir des Samis de la Finlande

Les participants à la Conférence autochtone de 2022 sur les effets cumulatifs qui a eu lieu en mars ont été saisis par l’allocution du chercheur postdoctoral Klemetti Näkkäläjärv sur l’expérience de vie riche des Samis de la Finlande. Son exposé portait sur les conséquences d’envergure des effets cumulatifs sur les peuples autochtones de la Finlande et la pratique traditionnelle d’élevage des rennes. 

M. Näkkäläjärvi, d’Enontekiö, dans le nord de la Finlande, a lié son exposé à la perspective de la santé et du bien-être qui était le thème de la conférence. Il a discuté de l’importance de la culture et des modes de vie des Samis, et comment ils ont été touchés par les changements climatiques.

« Les changements climatiques sont synonymes de changement culturel pour les Samis. Les mesures d’adaptation influencent le modèle de travail d’élevage des rennes », a dit le chercheur postdoctoral en anthropologie culturelle de l’Université d’Oulu.

« Tous les Samis peuvent choisir leur destinée et leur mode de vie. Mais ils doivent tous pouvoir être Samis et vivre selon le mode de vie traditionnel », a-t-il ajouté. « Et il est de plus en plus difficile d’être Sami. Petite population à l’échelle mondiale, les Samis sont une composante importante du patrimoine culturel mondial », a également dit M. Näkkäläjärv.

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Voici cinq points importants à retenir de l’allocution de M. Näkkäläjärv à la conférence: 

  1. Les Samis sont le seul peuple autochtone de l’Union européenne. Leur territoire est le Sapmi (la terre des Samis) et il s’y parle neuf dialectes. Selon M. Näkkäläjärv, ces dialectes sont tous encore vivants, mais en péril.
  2. Il a parlé de leurs liens avec le territoire et l’environnement (Siiddastallame, c’est-à-dire dans la nature). Ils n’ont pas besoin de cartes et de technologie pour se déplacer sur leur territoire. Ils s’appuient sur leurs habiletés, les connaissances traditionnelles des aînés et leurs années d’expérience.
  3. Les relations environnementales sont tissées par leurs activités sur la terre. Grâce aux liens étroits qu’ils entretiennent avec elle, ils y ont vécu de manière durable en y élevant les rennes et en y pratiquant la pêche, la chasse et la cueillette, et aussi par la pratique du Duodji, l’artisanat traditionnel Sami. Leur mode de vie les a protégés des maladies contemporaines.
  4. Les peuples autochtones sont touchés par les impacts primaires, secondaires et tertiaires des effets environnementaux. Par exemple, les impacts primaires (changements à l’écologie) peuvent inclure le dégel du pergélisol; les impacts secondaires (changements à l’échelle de l’écosystème) incluent les changements à la géographie et à la mortalité des rennes; et les impacts tertiaires (changements à l’échelle culturelle) incluent les impacts sur les moyens de subsistance des Samis en ce qui a trait à l’élevage des rennes.
  5. L’environnement et les effets cumulatifs ont un effet énorme sur l’élevage des rennes. Celui-ci a besoin d’avoir lieu surtout sur la neige tassée et dans la toundra. Les itinéraires des rennes peuvent varier de 50 à 200 kilomètres en une seule journée. Les connaissances autochtones et la surveillance continue de l’environnement sont essentielles à leur subsistance. « Ces connaissances sont essentielles pour comprendre les effets des changements climatiques », a affirmé également M. Näkkäläjärv.

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infographic summarizing mark podlasly's presentation at icce 2022 conference: indigenous concepts of well-being

Les concepts autochtones du bien-être en relation avec une économie et un avenir durables

À la Conférence du Centre canadien sur les effets cumulatifs (CAEC) de 2022, le conférencier Mark Podlally a prononcé une allocution sur les concepts autochtones du bien-être en relation avec une économie et un avenir durables. 

Membre de la Nation Nlaka’pamux, M. Podlasly est également directeur des politiques et des initiatives économiques de la First Nations Major Projects Coalition.

Il a fait référence dans son allocution à l’étude commandée par la British Columbia Assembly of First Nations (BCAFN), Centering First Nations Concepts of Wellbeing: Toward a GDP-Alternative Index in British Columbia, pour placer les concepts du bien-être des Premières Nations dans l’élaboration d’un autre indice du produit intérieur brut (PIB) pour la Colombie-Britannique. L’étude illustre avec des exemples comment les Autochtones sont en train de créer un nouvel indice. Et il leur a lancé un défi.

« Supposant que les participants veulent le bien-être, il les a invités à trouver ce qui est important pour eux. Ce qu’ils doivent protéger pour s’assurer d’avoir une bonne vie. L’environnement? Leur sentiment d’appartenance? Être Nisga’a, Huron, Algonquin? La réponse étant le point de départ vers le bien-être.

infographic summarizing mark podlasly's presentation at icce 2022 conference: indigenous concepts of well-being

Au cours de son allocution, il a encouragé les délégués à trouver des moyens de bien expliquer et faire valoir aux promoteurs et aux investisseurs leurs valeurs et leur intérêt à participer aux grands projets dans leurs territoires. Il a dit entre autres que les communautés autochtones seront des acteurs majeurs pour atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici la moitié du siècle.

« On s’apprête à investir 100 000 trillions de dollars dans l’infrastructure nécessaire pour lutter contre le changement climatique. Les Premières Nations que nous sommes seront aux premières lignes de ces projets, dans ke cadre desquels on assistera à une transition massive de l’énergie à base de pétrole vers des sources d’énergie plus propres », a-t-il dit. 

« Les mines, les sources d’énergie et les tours de transmission ne seront pas installées au centre-ville de Toronto. Elles seront dans nos territoires, partout au Canada. À titre d’Autochtones, nous nous retrouvons à la table principale. Comment nous y prendre? Nous ne pouvons plus n’être qu’une réflexion après coup dans le développement de ces projets », a-t-il ajouté.

La First Nations Major Projects Coalition ne fait pas la promotion de projets particuliers. Elle répond aux demandes de conseils et d’aide des Premières Nations pour travailler dans les grands projets dans leur territoire.

Savoir plus sur la First Nations Major Project Coalition >

Voir d’autres vidéos de la conférence virtuelle ICCE 2022 >

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Communication avec les communautés autochtones pour évaluer les besoins

Depuis avril 2022, le Centre autochtone sur les effets cumulatifs (CAEC) organise des forums communautaires dans le cadre de l’évaluation des besoins nationaux du CAEC qui éclairera mieux sa planification stratégique et, en fin de compte, son avenir. 

L’un des principaux objectifs de l’évaluation des besoins est d’évaluer les besoins continus des communautés autochtones en matière de sensibilisation et d’éducation concernant les effets cumulatifs. L’évaluation des besoins aidera également à éclairer la mise au point d’outils nouveaux et efficaces, le renforcement des capacités et le soutien requis pour traiter les effets cumulatifs.« Il n’y a rien de plus important que d’aider les communautés autochtones à développer leurs connaissances et leurs compétences en matière d’effets cumulatifs », a dit Leea Litzgus, directrice générale du CAEC.

« L’évaluation des besoins est une façon d’amener la communauté à déterminer la meilleure façon d’aider les Premières Nations, les Métis et les Inuits à améliorer la santé et le bien-être de la terre, de l’eau, de l’air et des gens », a-t-elle ajouté.

Les premiers résultats de l’évaluation des besoins indiquent que la compréhension des effets cumulatifs s’accroît. Les praticiens sont déterminés à en apprendre plus sur la façon dont les effets cumulatifs influencent les vies des membres des communautés autochtones. Mais il est possible d’en faire davantage pour développer des outils plus efficaces et pratiques pour les praticiens.

« Nous sommes encouragés par le dialogue jusqu’à présent, et en particulier par la nécessité apparente d’élaborer de nouveaux outils pour évaluer, atténuer et gérer les effets cumulatifs », a dit également Mme Litzgus, ajoutant : « j’ai hâte de poursuivre les échanges et les conversations avec les aînés, les détenteurs de la connaissance, les jeunes et les dirigeants autochtones du pays.  

Les résultats de l’évaluation des besoins aideront à déterminer le rôle futur du CAEC dans le soutien de ces besoins communautaires. Un rapport final sera créé d’ici la fin de 2022.

L’évaluation des besoins nationaux est composée de deux phases distinctes qui impliqueront toutes les deux la contribution importante des Premières Nations, des Métis et des Inuits de l’ensemble du pays.

  • Phase 1 : Dialogues ciblés, c’est-à-dire des conversations axées sur la communication avec les principaux experts en la matière qui travaillent activement sur les effets cumulatifs. Cela inclut les membres des conseils d’administration et des Comités consultatifs techniques (CCT) ainsi que les participants au Programme de financement communautaire du CAEC.
  • Phase 2 : Dialogues communautaires régionaux, c’est-à-dire des conversations axées sur la communication avec les communautés des Premières Nations et des Inuits ainsi que les Conseils des Métis d’un océan à l’autre, incluant l’élaboration de nouvelles relations avec des partenaires régionaux potentiels.

Le début de la Phase 2 est prévu pour le début de l’automne 2022. Les communications et les invitations seront envoyées aux gouvernements des Premières Nations, des Métis et des Inuits ainsi qu’aux conseils tribaux pour participer aux séances régionales tenues partout au pays.

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photo montage of 2022 ICCE conference speakers

Conférence du CAEC axée sur la perspective de la santé et du bien-être

Les 1er et 2 mars 2022, le Centre autochtone sur les effets cumulatifs (CAEC) a présenté sa deuxième conférence virtuelle. Près de 200 participants des communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits du Canada se sont réunis pour mieux comprendre les effets cumulatifs et leurs répercussions potentielles sur leurs gens et leurs territoires. 

Cette deuxième conférence virtuelle du CAEC était consacrée à l’échange d’information, à l’accroissement de la sensibilisation et aux nouveaux outils pour favoriser une meilleure compréhension des effets cumulatifs.

La présidente du conseil d’administration du CAEC, Leona Irons a parlé du thème de la conférence qui explorait les liens entre les effets cumulatifs et la santé et le bien-être des communautés autochtones.

« Le thème de la conférence était une perspective de la santé et du bien-être », a déclaré la présidente Leona Irons de la Première Nation de Curve Lake. « Nous avons entendu les conférenciers venus d’un océan nous instruire des liens entre un environnement sain et une communauté saine dans une perspective autochtone », a-t-elle ajouté.

photo montage of 2022 ICCE conference speakers

Conférenciers :

• Mark Podlasly, de la Nation Nlaka’pamux qui a parlé des concepts autochtones de bien-être en relation avec les économies et l’avenir durables, 

• et le Dr Klemetti Näkkäläjärvi, de la Nation Saami, qui a parlé des effets primaires, secondaires et tertiaires des changements climatiques sur la culture, la santé et le bien-être de la Nation Saami en Finlande.

« Nos conférenciers ont été vraiment incroyables », a déclaré Leea Litzgus, directrice générale du CAEC. « Ils ont des décennies d’expérience dans leurs domaines, ils nous ont enrichis de leurs connaissances, de leur énergie et de leur engagement à gérer les effets cumulatifs et à améliorer la santé et le bien-être pour nous tous », a-t-elle ajouté.

Une diversité de conférenciers autochtones a fait des présentations durant la conférence de deux jours. 

Séances du premier jour :
• Restaurer les connexions entre les terres, les eaux et le bien-être;
• Protéger nos eaux : l’approche de surveillance aquatique de la Première Nation d’Eagle Lake;
• Considérer le bien-être et les connaissances autochtones dans les évaluations d’impact;
• Appuyer les communautés autochtones au Canada en interagissant avec les promoteurs de projet.

Séances du deuxième jour :
• Effets cumulatifs sur les différentes dimensions de la santé autochtone;
• Qwelminte Secwepemc, #TeamSku7pecen Intern Program: Effets cumulatifs et bien-être.

Le deuxième jour a compris aussi un panel de jeunes autochtones inspirants des Nations Anishinabés, Atikamekws et Inuits.

La conférence était virtuelle, mais le CAEC prévoit revenir à un format prépandémique en 2023.
« Un jour bientôt, nous espérons que la Conférence autochtone sur les effets cumulatifs sera un rassemblement en personne, face à face, organisé dans l’un de vos territoires », a dit Leea Litzgus. « J’ai hâte de rencontrer les gens, d’entendre vos histoires et d’échanger nos connaissances sur les habitudes de nos ancêtres », a-t-elle ajouté.

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group photo of icce board members and volunteers

Les bénévoles à la base du succès du CAEC

Le Centre autochtone sur les effets cumulatifs (CAEC) est heureux d’honorer et de célébrer ses bénévoles dévoués qui travaillent fort et qui sont la clé de la réussite continue du Centre.

La semaine nationale d’appréciation des bénévoles, du 25 au 29 avril, est l’occasion de reconnaître l’empathie, la compassion et la générosité des bénévoles qui créent des liens entre les communautés et contribuent à bâtir des nations plus fortes.

Les bénévoles du CAEC représentent tout pour le Centre! Ce sont nos leaders, qui nous conseillent techniquement et dont la vision, le dévouement et l’engagement nourrissent le succès d’une organisation de la jeune génération.

 La semaine dernière, le conseil d’administration et le Comité consultatif technique du CAEC se sont réunis à Wendake pour la première fois en personne depuis la création du CAEC. C’était l’occasion de célébrer notre dévouement envers les communautés autochtones et notre engagement envers l’environnement et de mieux apprécier notre humanité, comme personnes et comme bénévoles.

 Les membres du conseil d’administration et nos conseillers techniques sont tous des bénévoles. Nous sommes des Premières Nations, des Métis, des Inuits et d’alliés de partout au Canada, cherchant tous et toutes à déterminer, à gérer et à atténuer les effets cumulatifs sur l’environnement.

Les bénévoles du conseil d’administration du CAEC déterminent l’orientation du Centre et jouent un rôle de leadership clé dans la mise en œuvre du mandat du CAEC. Ils contribuent à l’élaboration de notre plan stratégique et à la réalisation de la vision du CAEC. Les bénévoles du Comité consultatif technique partagent volontiers leurs vastes connaissances de l’environnement et leur expérience pour guider notre travail technique afin de mieux comprendre les effets cumulatifs et de fournir des conseils à ce sujet.

La direction et le personnel du CAEC sont très reconnaissants du dévouement continu de ses bénévoles incroyables : 

Conseil d’administration du CAEC

Leona Irons, présidente

Angie Gillis, vice-présidente

Taylor Zeeg, trésorier

Mark Cliffe-Phillips

Dustin Ray Thacker

Earl Belcourt

Jeannie Parnell

Lisa Tssessaze

Comité consultatif technique (CCT)

Paivi Abernethy

Stephanie Allen

Ashley Childs

Melanie Daniels

Dawn Hoogeveen

Tara Joly

Clynt King

Katerina Kwon

Darlynn Lavallee

Pepita Elena McKee

Margot Parkes

William Ross

Barry Wilson

À tout le monde du CAEC : Chi-miigwetch. Nia:wen. Marsee. Nakummek.

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Conférence du CAEC 2022 : Effets cumulatifs

Les enregistrements des présentations sont disponibles en français et en anglais par l’entremise de la traduction simultanée. 

JOUR 1: Mardi le 1er mars 2022
photo of two northern cree dancers in BC mountains

Prestations 
Northern Cree Singers : Summer Sunset 
Daniel Wells et Alex Wells, Première Nation Lil’wat : Mountain Dance

photo of debra sparrow

Prière d’ouverture 
Debra Sparrow, Gardienne du savoir, Bande indienne Musqueam

photo of herbie barnes

Maître de cérémonie   
Herbie Barnes, Directeur artistique, Young People’s Theatre (YPT)
Corrina Keeling, Artiste multidisciplinaire

Mots d’ouverture 
Leona Irons, Présidente du conseil d’administration, CAEC et Directrice exécutive, Association nationale des gestionnaires de terres Autochtones

photo of leea litzgus

Mots d’ouverture/Présentation 
Leea Litzgus, Directrice générale, CAEC

Présentation principale: Concepts autochtones du mieux-être : économies durables, avenirs durables 
Mark Podlasly, Nation Nlaka’pamux, Bande de Cook’s Ferry, Directeur des politiques économiques et des initiatives, First Nations Major Projects Coalition

Intermède musical 
The Jerry Cans : Ukiuq

photo of we'es tes, sandra a. martin harris and margot parkes

Session 1 : « Nous agissons ensemble » : Rétablir les liens entre les territoires, les cours d’eau et le mieux-être  
We’es Tes, Sandra A. Martin Harris, Directrice des communications, Bureau des chefs héréditaires Wet’suwet’en, membre de la Première Nation Witset, chercheuse au doctorat, University of Northern British Columbia
Margot Parkes, Professeure, École des sciences de la santé, University of Northern British Columbia

Session 2 : Protéger nos cours d’eau : L’approche de la Première Nation d’Eagle Lake en matière de surveillance aquatique 
O’Hara Adams, Secteur des terres et des ressources, Première Nation d’Eagle Lake
Alison Fraser, Spécialiste de l’environnement et évaluatrice des risques pour la santé humaine, EnCompass Environmental Limited
Miles Pitchenese, Secteur des terres et des ressources, Première Nation d’Eagle Lake
Levi Snook, Consultant en environnement, EnCompass Environmental Limited 

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Intermède musical 
Twin Flames : Taanisi

photo of mark cliffe-phillips and kate mansfield

Session 3 : Prendre en compte le mieux-être et les connaissances autochtones dans les évaluations d’impact 
Mark Cliffe-Phillips, Directeur général, Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board
Kate Mansfield, Conseillère principale en politiques, Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board

photo of herbie barnes, adi isaac adiele and thomas dyck

Session 4 : Soutenir les communautés autochtones du Canada par des interactions avec les promoteurs de projets 
Adi Isaac Adiele, P. Géo, M.EB., Gestionnaire de l’environnement et de la durabilité de l’utilisation des terres, Nation métisse de Fort McKay
Thomas Dyck, Ph.D, Spécialiste en sciences sociales appliquées, Integral Ecology Group 

photo of indigenous drummer curt young

Fin – Jour 1 : Intermède musical 
Herbie Barnes, Directeur artistique, Young People’s Theatre (YPT)
Curt Young, Artiste international, auteur-compositeur-interprète, danseur, artiste et acteur de la Première Nation de Cowessess dont la prestation s’intitule Danse

infographic capturing the first three presentations from March 1 2022

Enregistrements graphiques de la conférence – Jour 1 
Corrina Keeling, Artiste multidisciplinaire

JOUR 2 : Mercredi le 2 mars 2022
photo of a northern cree dancer

Intermède musical 
Northern Cree Singers: Summer Sunset
Herbie Barnes, Directeur artistique, Young People’s Theatre (YPT)

photo of angie gillis

Bienvenue 
Angeline Gillis, Vice-présidente, CAEC et directrice générale associée, The Confederacy of Mainland Mi’kmaq

photo of dr klemetti nakkalajarvi

Présentation principale : Effets primaires, secondaires et tertiaires des changements climatiques sur la culture, la santé et le mieux-être du peuple Saami en Finlande 
Dr. Klemetti Näkkäläjärvi, Chercheur Saami d’Enontekiö, Finlande du Nord, chercheur postdoctoral, anthropologie culturelle, Université d’Oulu

photo of red shadow dancer

Intermède musical 
Red Shadow Singers : Eagle Song

photo of paul-antoine cardin, jayce chiblow, alexandre dube and nicholas flowers

Panel de discussion des jeunes
Paul-Antoine Cardin, Conseiller technique et politique, CAEC
Jayce Chiblow
Alexandre Dubé
Nicholas Flowers 

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Session 5 : Effets cumulatifs sur les différentes dimensions de la santé autochtone 
Paivi Abernethy, Chargée de recherche, Centre for Global Studies, Université de Victoria et membre du Comité consultatif technique du CAEC

Session 6 : Programme de stage #TeamSku7pecen : Effets cumulatifs et mieux-être
Tamara Archie, Coordonnatrice, Communications, engagement communautaire, éducation et sensibilisation, Secrétariat Qwelminte Secwépemc
Kate Wale, Coordonnatrice du programme de stage, Communications, engagement communautaire, éducation et sensibilisation, Qwelminte Secwépemc

photo of morgan toney

Intermède musical
Morgan Toney, joueur de violon mi’kmaq, Première Nation We’koma’q : Ko’Jua

info graphic: healing indicators - echo network round table & discussion

Session 7 : Arracher les racines : Un dialogue sur l’ancrage des impacts cumulatifs en matière de droits autochtones et des savoirs des Nations 
Dawn Hoogeveen, Ph.D, Associée de recherche, Université Simon Fraser, et chercheuse principale à la First Nations Health Authority et membre du Comité consultatif technique du CAEC
Namaste Marsden Masemtxosw, Directrice de l’engagement autochtone, Faculté de médecine, University of British Columbia, et membre auxiliaire de la Faculté des sciences de la santé, Université Simon Fraser, et coprésidente du Conseil consultatif sur l’éthique de la recherche, BC Academic Health Science Network

photo of leea litzgus

Allocution de clôture 
Leea Litzgus, Directrice générale, CAEC

photo of debra sparrow

Prière de clôture 
Debra Sparrow, gardienne du savoir, Bande indienne Musqueam

closeup photo of husky's face

Intermède musical 
Gordon Dick : The Coast Salish Anthem/Chief Dan George’s Prayer Song

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Conférence du CAEC 2022 – Programme jour 2

Effets cumulatifs : Une perspective de santé et de mieux-être 
Mercredi le 2 mars 2022

10h à 13h heure du pacifique / 13h à 16h heure de l’est / 14h à 17h heure de l’atlantique 

Maître de cérémonie
Herbie Barnes, Directeur artistique, Young People’s Theatre (YPT) 

Graphiste
Corrina Keeling
, Artiste multidisciplinaire

Bienvenue 
Angeline Gillis, Vice-présidente, CAEC et directrice générale associée, The Confederacy of Mainland Mi’kmaq

PRÉSENTATION PRINCIPALE
Effets primaires, secondaires et tertiaires des changements climatiques sur la culture, la santé et le mieux-être du peuple Saami en Finlande

Dr. Klemetti Näkkäläjärvi, Chercheur Saami d’Enontekiö, Finlande du Nord, chercheur postdoctoral, anthropologie culturelle, Université d’Oulu

Pause et intermède musical 
Red Shadow Singers : Eagle Song 

PANEL DE DISCUSSION DES JEUNES

Venez écouter et apprendre de jeunes Autochtones bien informés et motivés qui se préoccupent de l’environnement et cherchent à faire une différence dans la lutte contre les effets cumulatifs. Ils exploreront des sujets et des exemples de la façon dont les effets cumulatifs ont un impact sur leur propre vie, sur l’utilisation traditionnelle des terres et sur la santé et le mieux-être de la communauté du point de vue des jeunes. 

Facilitateur
Paul-Antoine Cardin
, Conseiller technique et politique, CAEC

Panélistes 
Jayce Chiblow
Alexandre Dubé 

Nicholas Flowers

SESSION 5
Effets cumulatifs sur les différentes dimensions de la santé autochtone 

L’un des défis des évaluations d’impacts cumulatifs est la déconnexion entre les effets réels sur la santé des Autochtones et les récits scientifiques occidentaux sur la santé, ainsi que la pensée occidentale sur les causalités des impacts. Traduire les impacts culturels, sociaux et écologiques cumulatifs des changements environnementaux sur la santé autochtone en termes de compréhension médicale occidentale nécessite un recadrage fondamental des histoires liées à la santé. 

Les déterminants autochtones de la santé et les indicateurs de santé autochtones sont d’excellentes approches qui ont été développées pour aider à relever ce défi. Dans cet exposé, Paivi Abernethy invite les participants à un voyage qui les aidera à passer à la vitesse supérieure dans la traduction de leurs propres récits sur la santé, selon leurs propres termes, et à aider les communautés autochtones à présenter des arguments plus solides en cas de besoin.

Conférencière 
Paivi Abernethy
, Chargée de recherche, Centre for Global Studies, Université de Victoria et membre du Comité consultatif technique du CAEC 

SESSION 6
Programme de stage #TeamSku7pecen : Effets cumulatifs et mieux-être

Qwelmínte Secwépemc (QS) est un collectif de sept communautés Secwépemc, travaillant avec quatre ministères provinciaux en Colombie-Britannique, sur un éventail de sujets liés aux droits et au titre de leur nation, luttant pour une prise de décision égale et une juridiction reconnue sur leurs territoires. 

Le bureau de QS a développé un modèle #TeamSku7pecen et un programme de stage basé sur le concept de « Walks on Two Legs » (marcher sur deux jambes) et comprend des travaux sur les projets d’effets cumulatifs. En 2021, Qwelmínte Secwépemc s’est associé à Barry Wilson de CE Analytic pour soutenir trois stagiaires de niveau postsecondaire dans le cadre d’un programme de formation de 16 semaines sur la modélisation des effets cumulatifs et la planification de scénarios. Le programme CFX sera de nouveau offert dans le cadre de notre programme de stages d’été de 2022.

En formant et en préparant ces futurs gardiens avec les connaissances techniques nécessaires, Qwelmínte Secwépemc espère réduire les conflits concernant leurs territoires et leurs ressources en obtenant un soutien pour la capacité de gestion des terres des Secwépemc, dans le but de permettre une gouvernance autodéterminée de nos territoires. Pour les Qwelmínte Secwépemc, le renforcement des capacités et des connaissances dans le domaine des effets cumulatifs est essentiel pour faire avancer la réconciliation. Ils comprennent, en tant que peuple autochtone, que les effets cumulatifs, la gestion holistique des terres et le mieux-être sont intrinsèquement liés.

Conférencières 
Tamara Archie
, Coordonnatrice, Communications, engagement communautaire, éducation et sensibilisation, Secrétariat Qwelminte Secwépemc
Kate Wale, Coordonnatrice du programme de stage, Communications, engagement communautaire, éducation et sensibilisation, Qwelminte Secwépemc

Pause et intermède musical 
Morgan Toney, joueur de violon mi’kmaq, Première Nation We’koma’q : Ko’Jua

SESSION 7
Arracher les racines : Un dialogue sur l’ancrage des impacts cumulatifs en matière de droits autochtones et des savoirs des Nations 

Dans ce dialogue, nous explorerons les limites et les risques de la science conventionnelle des impacts cumulatifs en appelant à recentrer l’évaluation des impacts dans les systèmes de connaissances des nations. Pour ce faire, les présentateurs s’appuieront sur une collaboration qui vise à faire progresser les méthodes qui traitent des impacts cumulatifs du développement des ressources dans le contexte du changement climatique et des droits et lois autochtones reconnus et affirmés par l’État. 

En Colombie-Britannique, il existe plusieurs exemples d’approches autochtones des indicateurs de santé et de bien-être qui contestent le chevauchement du fardeau physique du développement des ressources sur les terres, les eaux, les animaux et la santé. L’analyse des conférenciers vise à déraciner la science des impacts cumulatifs et à l’ancrer dans les principes et les lois des nations autochtones et dans le développement d’indicateurs de santé indigènes à la terre et aux eaux, qui relient nécessairement des terres et des eaux saines à des personnes saines.

Conférencières
Dawn Hoogeveen
, Ph.D, Associée de recherche, Université Simon Fraser, et chercheuse principale à la First Nations Health Authority et membre du Comité consultatif technique du CAEC 
Namaste Marsden Masemtxosw, Directrice de l’engagement autochtone, Faculté de médecine, University of British Columbia, et membre auxiliaire de la Faculté des sciences de la santé, Université Simon Fraser, et coprésidente du Conseil consultatif sur l’éthique de la recherche, BC Academic Health Science Network 

Allocution de clôture
Leea Litzgus, Directrice générale, CAEC

Prière de clôture 
Debra Sparrow, gardienne du savoir, Bande indienne Musqueam

Intermède musical 
Gordon Dick  : The Coast Salish Anthem/Chief Dan George’s Prayer Song 

 

Cliquez ici pour le programme, Jour 1

L’inscription est gratuite et est maintenant ouverte.
Veuillez noter que l’inscription est obligatoire pour assister à la conférence et que seuls les participants inscrits recevront le lien nécessaire pour rejoindre l’événement.

 

Pour nous rejoindre

Secrétariat de la conférence du CAEC
Micheline Bélanger  

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Le lien entre les effets cumulatifs et la santé

Prenez soin de la terre, et elle prendra soin de vous. 

La Conférence autochtone virtuelle sur les effets cumulatifs de 2022 a pour thème : « La perspective de la santé et du bien-être ». Le Centre autochtone sur les effets cumulatifs (CAEC) réunit des experts en environnement autochtones et des représentants des communautés autochtones afin de cerner ensemble comment la gestion efficace de l’environnement peut avoir des effets positifs et durables sur la santé et le bien-être des communautés autochtones.

Les liens entre la santé et l’environnement sont bien établis. Pour les Autochtones, c’est un élément fondamental de la culture, des enseignements et des connaissances autochtones. « Prenez soin de la terre, et elle prendra soin de vous. »

La Conférence virtuelle de 2022 présentera les liens entre l’évaluation, la surveillance et la gestion efficaces des effets cumulatifs et l’amélioration de la santé et du bien-être des personnes qui utilisent les terres. Les travaux sur les effets cumulatifs devraient s’efforcer d’explorer et de mieux comprendre la santé de l’environnement, de la flore, de la faune et des interactions humaines avec l’utilisation des terres.

La récolte traditionnelle fait partie intégrante des communautés autochtones. Lorsqu’une ressource est abondante, elle améliore la santé et le bien-être de la collectivité.

Par exemple, le poisson est à la fois une source précieuse de nourriture et de revenus pour beaucoup d’Autochtones. De nombreux pêcheurs autochtones profitent de l’utilisation culturelle et traditionnelle de la pêche pour les activités cérémoniales. La pêche est souvent partagée collectivement, remise aux aînés ou donnée aux banques alimentaires communautaires. Le développement historique et actuel, les pratiques d’utilisation des terres et les polluants ont eu des répercussions négatives sur la santé du poisson, sur celle de son habitat et aussi sur la santé des personnes qui consomment le poisson. Outre ses effets sur la santé, le développement a également des répercussions négatives sur l’économie halieutique dont dépendent de nombreuses collectivités. Sans une pêche saine, le bien-être de la collectivité peut également en souffrir.

C’est l’un des nombreux exemples de la façon dont notre santé et notre bien-être sont touchés par les effets cumulatifs. Joignez-vous à nous pour en apprendre plus sur ce que nous pouvons faire pour atténuer leurs répercussions.

Le Centre autochtone sur les effets cumulatifs (CAEC) été établi pour soutenir la capacité des communautés autochtones d’entreprendre des travaux sur les effets cumulatifs. 

Le CAEC organize sa Conférence virtuelle de 2022 : « Les effets cumulatifs : la perspective de la santé et du bien-être », les 1er et 2 mars 2022.

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Conférence ouvrant la porte au travail sur les effets cumulatifs

La Conférence annuelle virtuelle du Centre autochtone sur les effets cumulatifs (CAEC) de 2022 est un excellent moyen pour les Premières Nations, les Métis et les Inuits d’en apprendre davantage sur l’importance et les avantages du travail sur les effets cumulatifs.

Les communautés autochtones du Canada sont en train de renforcer leur capacité environnementale, plus particulièrement dans le domaine des effets cumulatifs, comme cela n’a jamais été vu auparavant. De nombreux gouvernements et organismes autochtones emploient maintenant des experts en environnement, des consultants, des praticiens des connaissances autochtones traditionnelles et des conseillers en consultation chargés d’évaluer et d’interpréter les préoccupations et les pressions exercées en ce qui a trait à leurs territoires traditionnels.

Cela va de pair également avec un mouvement vers la participation à des processus plus formels, et même à les diriger; il existe des outils pour aider à évaluer les effets cumulatifs de divers types de développement dans nos territoires.

Par exemple, les évaluations d’impact sont des outils utilisés pour déterminer les impacts environnementaux, sociaux et économiques d’une proposition particulière de projet avant la prise de décisions. Les évaluations d’impact font intervenir et se prononcer les Autochtones à l’égard de ce qui se passe sur leur territoire traditionnel. Aucun processus d’évaluation d’impact n’est complet sans tenir compte des effets cumulatifs.

Les études sur les connaissances autochtones traditionnelles sont des outils utilisés pour évaluer l’utilisation historique et actuelle des terres, incluant l’utilisation des terres autochtones pour le piégeage, la chasse et la pêche, en englobant également les valeurs culturelles et sociales des plantes, des animaux et des paysages. Les études sur les connaissances autochtones traditionnelles sont la clé de la compréhension des effets cumulatifs dans nos territoires.

Outre ces études extrêmement précieuses pour décider des projets, on crée aussi des outils et des cadres nouveaux pour faciliter l’évaluation des impacts cumulatifs dans le temps et tenir compte de multiples activités humaines et processus naturels.

La surveillance et la gestion des effets cumulatifs sont des processus importants qui soutiennent et qui complètent l’évaluation des impacts dans nos territoires. Cela comprend la détermination de l’objet et de la portée de l’étude, la collecte de données, l’évaluation de l’éventail des effets et la détermination d’un plan d’action pour la surveillance et la gestion de ces effets.

Alors que les sphères de compétence du Canada élaborent des politiques et des directives en matière d’effets cumulatifs, il faut que les collectivités autochtones participent à l’évaluation, à la gestion et à la surveillance des effets cumulatifs. Il y aura de nouvelles possibilités pour les Premières Nations, les Métis et les Inuits de mener des travaux sur les effets cumulatifs.

Le Centre autochtone sur les effets cumulatifs (CAEC) été établi en 2019 pour soutenir la capacité des communautés autochtones d’entreprendre des travaux sur les effets cumulatifs. 

Le CAEC tient sa Conférence virtuelle de 2022 : « Les effets cumulatifs et la perspective de la santé et du bien-être », les 1er et 2 mars 2022.

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Conférenciers(ères) de la conférence du CAEC 2022

Paivi Abernethy (Ph.D)

Chercheuse, Chargée de recherche, Centre for Global Studies, Université de Victoria et membre du Comité consultatif technique du CAEC

Paivi Abernethy est scientifique principale à l’Institut des ressources naturelles de Finlande, chercheuse à l’Université de Victoria et professeure auxiliaire à l’École d’environnement, de ressources et de durabilité de l’Université de Waterloo et à l’École de santé publique et de politique sociale de l’Université de Victoria. Elle est également membre du comité consultatif technique de l’ICCE et était, jusqu’à récemment, spécialiste du changement climatique et de la santé auprès de l’autorité sanitaire des Premières nations. Depuis 2005, Paivi travaille au développement durable de communautés saines avec des communautés indigènes et rurales, en se concentrant sur les déterminants sociaux, écologiques et indigènes de la santé et sur le renforcement des capacités communautaires. Son travail est centré sur les impacts de divers facteurs environnementaux sur la santé des communautés et des écosystèmes, allant du changement climatique, de la pollution et de la gouvernance des ressources naturelles (en particulier l’eau) aux influences culturelles et socio-économiques sur la santé.
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O’Hara Adams

Secteur des terres et des ressources, Première Nation d’Eagle Lake 

Mme O’Hara travaille au service des terres et des ressources d’Eagle Lake depuis un peu plus de trois ans. Elle possède un diplôme en administration des affaires et travaille comme adjointe aux terres et aux ressources. Mme O’Hara a travaillé comme technicienne de recherche SIG dans le cadre du projet du groupe d’assainissement des rivières English et Wabigoon, où elle a mené des entrevues avec les membres de notre communauté et réalisé des cartes. Elle a également travaillé sur un projet d’échantillonnage des eaux interstitielles pour évaluer la contamination au mercure dans le système de la rivière Wabigoon. Elle adore travailler avec sa communauté et pense qu’il est important pour nos générations futures de protéger les terres et les eaux. 

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Adi Isaac Adiele

P. Géo, M.EB., Gestionnaire de l’environnement et de la durabilité de l’utilisation des terres, Nation métisse de Fort McKay 

Adi Isaac Adiele est le gestionnaire de l’environnement et de la durabilité de l’utilisation des terres pour la Nation métisse de Fort McKay. Adi est un géologue professionnel agréé qui possède plus de 12 ans d’expérience progressive dans l’exécution de projets dans divers secteurs tels que la consultation, les gouvernements (fédéral, provincial et municipal), le pétrole et le gaz, les mines et les communautés autochtones.

Son expérience professionnelle couvre des domaines clés tels que l’hydrogéologie physique et des contaminants, la conception et le suivi de l’instrumentation géotechnique, les applications de la réglementation environnementale, l’évaluation environnementale des sites et les évaluations d’impacts environnementaux, l’interprétation géophysique des conditions souterraines, l’engagement des parties prenantes, la conception et la mise en œuvre de programmes communautaires de surveillance environnementale, ainsi que la coordination et la gestion de projets.

Adi est titulaire d’une maîtrise en environnement et affaires, avec une spécialisation en développement durable de l’Université de Waterloo, et d’un baccalauréat en géologie et en technologie du génie pétrolier appliqué. Il est membre professionnel de l’Association of professional Engineers and Geoscientist of Alberta et de la National Groundwater Association, et il est agent national de sécurité de la construction auprès de l’Alberta Construction Safety Association.

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Tamara Archie

Coordonnatrice, Communications, engagement communautaire, éducation et sensibilisation, Qwelminte Secwépemc 

Tamara Archie est originaire de la Première Nation Stswecem’c Xgat’tem (PNSX) de la Nation Secwépemc. Élevée dans la communauté, Tamara a acquis des connaissances sur le territoire et des pratiques culturelles auprès de ses parents, de sa famille et des aînés. Elle est passionnée par l’apprentissage du Secwepemctsin et par la pratique et la promotion de la culture Secwepemc. Tamara est la coordonnatrice des communications, de l’engagement communautaire, de l’éducation et de la sensibilisation (CECES) pour Qwelmínte Secwépemc (QS), un secrétariat de sept communautés signataires Secwépemc qui négocient de gouvernement à gouvernement avec la province de la Colombie-Britannique. L’équipe CECES de QS supervise et développe le modèle #TeamSku7pecen, qui vise à former la prochaine génération de leaders autochtones en se basant sur le concept de Marcher sur deux jambes, qui fait référence à l’utilisation des modes de connaissance et d’existence occidentaux et autochtones. 

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Herbie Barnes

Maître de cérémonie de la conférence : Herbie Barnes, Directeur artistique, Young People’s Theatre (YPT) 

Artiste de théâtre anishinaabe de la Première Nation Aundeck Omni Kaning de l’île Manitoulin, Herbie Barnes a grandi à Toronto. Sa carrière théâtrale a débuté en 1989 avec le Debajehmujig Theatre Group, en tournée en Ontario avec la première représentation de Toronto at Dreamer’s Rock de Drew Hayden Taylor. Depuis, il a collaboré avec certaines des plus grandes compagnies de théâtre d’Amérique du Nord et a été mis en nomination pour le prix John Hirsch du metteur en scène. Sa nouvelle pièce, Bent Boy, a été présentée en atelier au YPT et a été sélectionnée pour le Sharon Enkin Plays for Young People Award en 2020.

Herbie est le premier directeur artistique autochtone de la plus grande et de la plus ancienne compagnie de théâtre pour jeunes du Canada. Il a une longue et riche association avec le YPT, où, en tant que jeune spectateur, il a vécu sa première expérience théâtrale. « C’est dans l’ancienne grange de tramway de la rue Front que j’ai eu le premier aperçu de ce qui allait devenir la passion de toute une vie pour le théâtre », a déclaré Herbie à propos du théâtre patrimonial de 123 ans du YPT. Des années plus tard, il a commencé son association professionnelle avec YPT lorsqu’il a joué dans The Secret of Shhh en 1993. Depuis, il n’a cessé d’avoir un impact sur le théâtre de YPT, tant sur scène que dans les salles de classe, en tant que dramaturge, interprète, metteur en scène et artiste éducateur.

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Paul-Antoine Cardin

Conseiller technique et politique

Paul-Antoine est doctorant à l’Université Laval à Québec. Il a commencé ses études doctorales en sciences géographiques en 2014 après avoir complété une maîtrise en biogéosciences de l’environnement en 2013. Il est chargé de cours en géographie humaine (cours d’introduction) depuis 2016. 

Ses recherches sont menées au sein d’un partenariat qui regroupe l’Université Laval et la communauté de Mashteuiatsh situé dans la région du Lac-Saint-Jean au Québec. Ses travaux portent sur les avantages de l’ancrage de notre compréhension des effets cumulatifs dans les savoirs expérientiels des communautés autochtones. Par une approche engagée et collaborative, son travail favorise la mobilisation des savoirs autochtones pour améliorer les processus d’évaluation des effets cumulatifs en lien avec l’occupation ancestrale du territoire. Il contextualise ainsi les effets cumulatifs dans une géographie historique de l’accaparement et de l’enchevêtrement du territoire. 

Paul-Antoine agit à titre d’expert-conseil du Centre Autochtone sur les Effets Cumulatifs (CAEC) depuis juillet 2020. 

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Jayce Chiblow

Jayce Chiblow (elle) est une Anishinaabe de la Première Nation de Garden River, en Ontario. Elle a un diplôme de premier cycle en biologie et une maîtrise en études environnementales où elle s’est concentrée sur l’action climatique à travers une approche de souveraineté alimentaire autochtone. Dernièrement, Jayce a travaillé pour Indigenous Climate Action (ICA) en tant que responsable de la formation à la boîte à outils, où elle anime le programme de leadership climatique de l’ICA.

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Mark Cliffe-Phillips

Directeur général, Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board  

Mark est le directeur général de Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board (office d’examen des impacts environnementaux de la vallée du Mackenzie), qui est un tribunal de cogestion indépendant responsable du processus d’évaluation des répercussions environnementales dans la vallée du Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest. Avant de se joindre à cet office, il était directeur général de l’Office des terres et des eaux du Wek’èezhìı (Wek’èezhìı Land and Water Board), qui était responsable de l’octroi de licences et de permis pour les plus grandes mines de diamants du Canada. Mark travaille dans le secteur de la cogestion des ressources dans les Territoires du Nord-Ouest depuis 2003, année où il s’est joint au personnel de l’Office des terres et des eaux du Sahtu (Sahtu Land and Water Board). Il est actuellement membre du conseil d’administration du Centre autochtone sur les effets cumulatifs et participe fréquemment à diverses initiatives d’amélioration des évaluations environnementales dans le Nord et dans le reste du Canada. 

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Alexandre D.Dubé


Alexandre, Anishinabe et Atikamekw de la communauté de Kitigan-Zibi, est étudiant finissant à la maîtrise en Sciences géographiques à l’Université Laval. Ses études l’ont apporté à analyser les enjeux géopolitiques infraétatiques de la gouvernance des ressources en eau dans un contexte autochtone au Québec et en Ontario. Passionné par la chasse, la pêche et le piégeage depuis son adolescence, il s’intéresse tout particulièrement aux enjeux d’autodétermination des communautés autochtones et à la gouvernance territoriale des ressources sensibles quant aux notions de transmissions intergénérationnelles et de la continuité des pratiques culturelles sur le territoire

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Thomas Dyck (Ph.D)

Ph.D, Spécialiste en sciences sociales appliquées, Integral Ecology Group

Thomas Dyck est un spécialiste des sciences sociales appliquées et un géographe humain au sein de l’Integral Ecology Group. Il est un facilitateur qui guide les approches collaboratives, dirigées par les communautés, qui influencent la gestion des ressources et le développement des politiques et qui contribuent à des communautés durables. Thomas a 13 ans d’expérience dans le domaine de la gestion des ressources environnementales (guides des meilleures pratiques autochtones, études sur l’utilisation et l’occupation des territoires autochtones, évaluations de l’impact sur les droits, évaluations de l’impact culturel, études sur les connaissances autochtones et planification de la protection des sources d’eau des Premières Nations) et a obtenu son doctorat au département de géographie et d’études environnementales de l’Université Wilfrid Laurier en 2017.

Thomas travaille presque exclusivement en partenariat avec des communautés autochtones, soutenant des recherches liées aux connaissances autochtones, à tous les types d’utilisation des terres (par exemple, subsistance, transport, culture/spirituel et habitation) et à l’évaluation des impacts. Grâce à ce travail, il a acquis une grande expérience dans la facilitation et l’engagement des communautés autochtones avec des méthodologies culturellement appropriées (par exemple, des entretiens cartographiques, des voyages sur le terrain, des groupes de discussion). Son travail a été utilisé par les communautés pour négocier des ententes, comme preuve dans des contextes d’audience juridique, et pour soutenir des initiatives visant à protéger et à maintenir la culture autochtone. Thomas a été un témoin expert sur les droits d’utilisation des territoires autochtones dans le cadre d’audiences réglementaires en Alberta. Thomas a travaillé dans tout le Canada, y compris avec des communautés autochtones éloignées comme la Nation Métis de Fort McKay, la Première Nation de Fort McKay et la Première Nation Athabasca Chipewyan.

 

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Nicholas Flowers


Nicholas Flowers est un Inuk de 19 ans originaire de Hopedale, Nunatsiavut, Labrador. Il a obtenu son diplôme de l’école Amos Comenius Memorial en 2020 et a étudié un an au campus Grenfell de l’Université Memorial. À l’automne 2021, Nicholas a décidé de revenir à Hopedale et de commencer un nouvel emploi au sein du gouvernement du Nunatsiavut. Il travaille actuellement en tant que travailleur communautaire temporaire du programme linguistique – un poste qui promeut l’utilisation de l’inuttitut dans la vie quotidienne par le biais de messages sur les médias sociaux et l’élaboration d’événements communautaires. La passion de Nicholas est d’apprendre et de revitaliser la langue inuttitut des Inuits du Labrador et d’en devenir un locuteur courant. Avec ce désir, il a récemment été accepté pour le programme Aurniarvik – un certificat de l’Université de Victoria qui enseigne la langue inuttut, basé au Centre Pirurvik à Iqaluit, au Nunavut. Ce programme se déroulera d’août 2022 à avril 2023. 

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Alison Fraser

Spécialiste de l’environnement et évaluatrice des risques pour la santé humaine, EnCompass Environmental Limited 

Alison est une scientifique de l’environnement et une évaluatrice des risques pour la santé humaine avec plus de 20 ans d’expérience dans le conseil environnemental. Elle a travaillé avec des organismes de réglementation, des consultants, des promoteurs et des communautés autochtones sur des évaluations environnementales de sites, des évaluations d’impact, des évaluations des risques pour la santé humaine et des projets de planification de la gestion environnementale. Alison est titulaire d’un baccalauréat en sciences de l’environnement de l’Université de Guelph et d’une maîtrise en sciences (sciences de l’environnement) de l’Université Trent. Elle est une personne qualifiée pour l’évaluation des risques en Ontario (QPRA). Elle est également une membre active de la Society of Environmental Toxicology and Chemistry, de l’American Indian Science and Engineering Society, d’IndigeSTEAM et du Cambridge Environmental Advisory Committee.  

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Angeline Gillis

Vice-présidente, CAEC et directrice générale associée,
The Confederacy of Mainland Mi’kmaq

Angeline Gillis est une fière femme mi’kmaq et membre de la Première Nation d’Eskasoni. Ayant grandi en dehors de sa communauté à East Bay Cape Breton, en Nouvelle-Écosse, Angie a grandi entourée de sa famille et de sa culture. Elle demeure reconnaissante car son éducation unique lui a donné la force et l’ingéniosité nécessaires pour poursuivre ses études. Elle est une ancienne élève de l’Université Dalhousie et a obtenu son LL.B de la Schulich School of Law. Elle a été admise au barreau de la Nouvelle-Écosse en juin 2010.

Angeline est une avocate praticienne et travaille avec la Confederacy of Mainland Mi’kmaq (CMM) depuis octobre 2011. En 2013, elle est devenue directrice de l’environnement et des ressources naturelles après avoir réussi à établir plusieurs programmes environnementaux pour les communautés membres de la CMM.

En 2019, Angeline a été nommée par le conseil d’administration du CMM au poste de directrice générale associée de l’organisation. Elle est ainsi la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de l’organisation, dans le plus grand conseil tribal de l’est. Dans le cadre de ce rôle, elle assure la supervision et l’orientation de tous les départements du CMM, de plus d’une centaine d’employés, de nombreux dossiers, projets et services offerts à huit (8) communautés mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse continentale.

La carrière d’Angeline a été principalement axée sur l’intégration des connaissances traditionnelles et de la science moderne. Elle est passionnée et acharnée à créer des progrès réels et mesurables dans les priorités qui comptent le plus pour les communautés de son organisation.

Angeline est conseillère auprès de l’Assemblée des Chefs de la Nouvelle-Écosse, du conseil des gouverneurs de Dalhousie, du conseil consultatif externe de la faculté de gestion de Dalhousie, du conseil d’administration du Réseau d’observation, de prévision et d’intervention en environnement marin (MEOPAR), du conseil d’administration de Canada’s Ocean Supercluster, du comité ministériel de vérification de Ressources naturelles Canada et du conseil d’administration du Centre autochtone sur les effets cumulatifs.

photo of angeline gillis
We‘es Tes, Sandra A. Martin Harris

Directrice des communications, Bureau des chefs héréditaires Wet’suwet’en, membre de la Première Nation Witset, chercheuse au doctorat, University of Northern British Columbia

Je suis de la Nation Wet’suwet’en des Laksilyu, du Clan de la petite grenouille et membre de la Première Nation Witset. J’habite à Tse Kya sur le laxyip Gitxsan, dans le quartier des Hazeltons. Je suis la directrice des communications du bureau des chefs héréditaires Wet’suwet’en, travaillant principalement avec les 5 clans, les médias et les parties intéressées à travers le yintah. J’ai passé plus de 20 ans à travailler au développement communautaire, à mettre en place des approches intégrées pour la santé et le mieux-être, à soutenir les pratiques de bonne gouvernance et à plaider pour des logements convenables. J’ai été développeure communautaire et conseillère en développement social à la Commission gouvernementale Gitksan (conseil tribal) pendant 10 ans. J’aime le travail de développement communautaire, la planification des communautés et des bassins versants.

Auparavant, j’ai travaillé pendant dix ans avec le Bureau des Wet’suwet’en dans le domaine de l’aménagement du territoire, de la gestion de programmes sociaux fondés sur la culture et j’ai fait partie de l’équipe de direction pour les négociations de traités. Je suis également praticienne de l’Indigenous Focusing Complex Trauma (IFOT). Je partage les enseignements autochtones sur les traumatismes complexes avec le personnel de première ligne en utilisant une méthode centrée sur le corps et basée sur la terre, ce qui facilite la recherche d’un équilibre et de moyens d’être basés sur les forces. Je suis également une aide Reiki de niveau maître. Je suis mère et grand-mère, j’apprends chaque jour un peu plus ma langue Wet’suwet’en et je suis reconnaissante pour les nombreuses personnes qui m’ont aidée sur mon chemin de vie. Je suis actuellement étudiante au doctorat à l’UNBC en ressources naturelles et en sciences environnementales.

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Kate Mansfield

Conseillère principale en politiques, Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board  

Kate est originaire de l’Ontario, mais elle vit et travaille dans les Territoires du Nord-Ouest depuis près de dix ans. Elle a travaillé en milieu industriel à la surveillance environnementale et à la conception de programmes de recherche et a passé les sept dernières années à Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board (office d’examen des impacts environnementaux de la vallée du Mackenzie) à effectuer des évaluations environnementales et à travailler à plusieurs initiatives stratégiques. 

Kate a étudié l’hydrologie et les études sur la paix et les conflits à l’Université McMaster et la biologie intégrative, avec un accent sur le cycle du carbone des tourbières dans les environnements de pergélisol à l’Université de Guelph. 

Elle est une maman fière de ses enfants et de ses chiens, une randonneuse passionnée, une joggeuse à son rythme et une adepte du yoga. Kate a passé la majeure partie de la pandémie à perfectionner sa recette de biscuits aux pépites de chocolat et est prête à la partager avec quiconque en veut (puisque le monde a toujours besoin de plus de biscuits) ! 

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Dr. Klemetti Näkkäläjärvi (Ph.D) 

Chercheur Saami d’Enontekiö, Finlande du Nord, chercheur postdoctoral, anthropologie culturelle, Université d’Oulu 

Dr Näkkäläjärvi est un chercheur Saami d’Enontekiö, dans le nord de la Finlande. Il est membre d’une famille de rennes Saami. Ses recherches et ses intérêts professionnels sont axés sur la culture, la langue et les moyens de subsistance des Saamis, l’environnement, la biodiversité, la zone arctique, le changement climatique et la protection des connaissances traditionnelles. Au cours de son parcours professionnel, il a étudié la culture saamie sous différents aspects : en tant que Saami, en tant que politicien, en tant que linguiste, en tant qu’anthropologue culturel, en tant qu’administrateur et en tant qu’acteur associatif. Cette connaissance et cette compréhension du rôle des cultures autochtones dans la société, la politique et le droit international et dans les changements climatiques sont uniques. 

Il a travaillé pendant sept ans en tant que président du parlement finlandais des Saamis, qui est l’organe politique suprême du peuple Saami en Finlande. Dans le cadre de ses fonctions, il s’est concentré sur les questions relatives à la protection de l’environnement, à la biodiversité, à la coopération arctique, aux changements climatiques et à la protection des connaissances traditionnelles des Saamis. Il a utilisé les informations scientifiques les plus récentes dans son travail et les a adaptées à son travail professionnel, à ses présentations publiques et à ses déclarations. 

photo dr. klemetti
Margot Parkes

Professeure, School of Health Sciences (École des sciences de la santé), University of Northern British Columbia 

Margot est née à Aoteaora/Nouvelle-Zélande et a eu la chance de vivre, d’apprendre, de vivre et de travailler à travers l’Océanie, l’Europe et les Amériques. En 2009, elle a rejoint la Northern British Columbia University (UNBC) en tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé, les écosystèmes et la société. Depuis lors, elle vit principalement sur le territoire non cédé de Lheidli T’enneh, dans le nord de la Colombie-Britannique.  

Margot est professeure à l’École des sciences de la santé de l’UNBC, en nomination conjointe avec le Programme de médecine nordique, tout en poursuivant son parcours de fille, de sœur, de partenaire, d’amie et de connaissance. Elle privilégie le travail et l’apprentissage avec d’autres personnes, dans toutes les régions, tous les contextes culturels, toutes les disciplines et tous les secteurs, afin de favoriser une meilleure compréhension de la terre, de l’eau et des systèmes vivants (écosystèmes) en tant que fondements de la santé, de l’équité et du mieux-être, et de renforcer les collaborations qui reflètent ces liens. Ses recherches sont axées sur des approches intégratives, en partenariat et informées par les Autochtones, en particulier celles qui relient les influences sociales et écologiques sur la santé dans les bassins versants et dans les communautés rurales, éloignées et autochtones. Ses travaux s’appuient sur sa formation en médecine clinique, en santé publique, en écologie humaine, en écosanté et sur ses expériences de vie : elle cherche à comprendre et à remettre en question les modèles nuisibles, colonisateurs, dégénératifs et injustes des impacts cumulatifs sur les environnements, les communautés et la santé, tout en donnant la priorité aux actions et aux approches qui amplifient les co-bénéfices pour les personnes, les lieux et la planète.  

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Miles Pitchenese

Secteur des terres et des ressources, Première Nation d’Eagle Lake 

Miles est membre de la Première Nation Migisi Sahgaigan (Eagle Lake) et travaille depuis trois ans au sein du service des terres et des ressources de la communauté en tant que coordonnateur des contaminants. Il travaille en étroite collaboration avec les détenteurs du savoir traditionnel de la communauté pour comprendre les effets de la contamination du poisson, de l’eau, des sédiments et du sol. Miles a mis en œuvre plusieurs programmes dirigés par la communauté, notamment en organisant et en animant des réunions communautaires, ainsi qu’en partageant des informations techniques avec les membres de la communauté et les dirigeants. Avant de rejoindre le département des terres et des ressources, Miles a travaillé pour le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF). 

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Mark Podlasly

Nation Nlaka’pamux, Bande de Cook’s Ferry, directeur de la politique et des initiatives économiques, First Nations Major Projects Coalition 

Mark Podlasly (Nation Nlaka’pamux, C.-B.) est spécialiste des grands projets d’infrastructure; il fournit des conseils stratégiques liés aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance autochtone et d’entreprise. Il possède plus de 25 ans d’expérience exhaustive du développement de projets d’immobilisations liés à l’énergie, aux ressources naturelles et à l’infrastructure communautaire dans le monde entier.  

Il est le directeur de la politique économique de la First Nations Major Projects Coalition, un collectif national de plus de 75 nations autochtones soucieuses de mener de grands projets de pipelines, de services publics d’électricité et d’infrastructure minière et professeur adjoint à la Sauder School of Business de l’Université de la Colombie-Britannique.  

Titulaire d’une maîtrise de l’Université Harvard, il est souvent conférencier à l’occasion d’événements du monde des affaires et de la gouvernance à l’échelle de la planète.  

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Levi Snook

Consultant en environnement, EnCompass Environmental Limited

Levi a plus de 11 ans d’expérience en tant que consultant en environnement, spécialisé dans les domaines de l’écologie aquatique, de la science environnementale et de la gestion des écosystèmes. Il a travaillé aux côtés de communautés, d’organismes de réglementation et de promoteurs sur une série d’activités d’évaluation et de surveillance environnementales. Levi est expérimenté dans la conception d’études environnementales, la gestion de programmes complexes sur le terrain et la formation et le développement des compétences des communautés clientes. Levi est titulaire d’un baccalauréat en sciences (sciences de l’environnement et des ressources naturelles) de l’Université Trent, ainsi que d’un diplôme en technologie de gestion des écosystèmes et en technologie de gestion des écosystèmes du Flemming College.  

levi snook
Kate Wale

Coordonnatrice du programme de stages, Communications, engagement communautaire, éducation et sensibilisation, Qwelminte Secwépemc 

 Kate Wale est une femme Gitxsan de la Première Nation Gitanmaax du côté de son père et d’arrivants européens du côté de sa mère. Elle a été une humble invitée de Secwepemculecw pendant la majeure partie de sa vie, résidant actuellement sur le territoire de Tk’emlúps te Secwépemc à Kamloops, en Colombie-Britannique. Après avoir participé au programme de stage #TeamSku7pecen à l’été 2020, Kate est demeurée avec Qwelmínte Secwépemc (QS) pour continuer à travailler et à apprendre avec leur incroyable équipe et les sept communautés signataires. 

Kate a terminé son baccalauréat ès arts avec une majeure en communication et une mineure en marketing à l’Université Thompson Rivers en octobre 2020. À Qwelmínte Secwépemc, Kate travaille maintenant au sein de l’équipe Communications, engagement communautaire, éducation et sensibilisation en tant que coordonnatrice du programme de stages. Elle continue à travailler sur divers projets d’engagement communautaire et à coordonner et soutenir le programme de stages #TeamSku7pecen. Faire partie de l’équipe #TeamSku7pecen a permis à Kate d’acquérir une expérience, des relations et des connaissances inestimables et irremplaçables, ce qui lui a permis de réaliser pleinement son désir d’aider à renforcer les capacités des communautés et des organisations autochtones, en travaillant avec et pour les Premières Nations à l’avenir.     

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Secrétariat de la conférence du CAEC
Micheline Bélanger

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